Premières expériences et engrenages : Chapitre 93 : Confidence 1/3

Catégories : Femmes soumises SM camisole Selfbondage auto bondage
Ce récit est la suite de : Premières expériences et engrenages : Chapitre 92 : Nouvelle épreuve
il y a 1 an

Chapitre 93 : Confidence 1/3

  • C’était il y a trois ans. A cette époque je sortais souvent avec des hommes différents et jamais très longtemps. Parfois j’avais plusieurs amants durant la même période. Mais je n’arrivais pas à trouver autant de plaisir qu’avec mes jeux BDSM. Ce qui m’excitait le plus c’était le self-bondage, en particulier quand j’avais le risque de ma faire prendre, en extérieur. Je jouissais souvent plus durant leur préparation que durant leur exécution. J’inventais des scénarios dans ma tête, les détaillais, les réalisais, compliquant chaque fois un peu plus les situations et les risques de me faire attraper. La première fois où je le fus, il a fallu que ce ne soit pas par un jeune homme timide ou un passant lambda, qui probablement m’aurait fait renoncé à recommencer, mais par Ladyscar.

  • Que faisiez-vous ? demandai-je, avare de détails, afin de m’agencer la scène dans ma tête.

  • J’étais attachée à moitié nue à un arbre, résuma-t-elle, trop succinctement à mon goût.

  • Comment ?

  • Ce samedi soir-là, j’avais prévu réaliser un nouveau bondage. C’était l’été. Il faisait chaud et la météo ne prévoyait aucune pluie. Je voulais passer une partie de la nuit en forêt. La veille, j’avais choisi un endroit, éloigné d’une centaine de mètres d’un chemin de promenade, fréquenté et recommandé, qui faisait le tour d’un lac, mais restant à portée de voix. La nuit, je ne pensais pas que quelqu’un passerait sur cette route piétonnière, mais dans de cas, il ne me verrait pas. Gardant le silence en étant immobile, j’aurai été invisible.

  • Alors c’était pourquoi ?

  • Il y a une grande forêt derrière. Je voulais m’effrayer avec les bruits de la nuit, autant voire bien plus que des gens.

  • Comment vous êtes-vous attachée ?

  • J’ai une boîte qui ne s’ouvre qu’avec un chronomètre que je peux régler. C’est super utile pour le self-bondage. J’ai mis les clefs d’une paire de menotte à l’intérieur et j’ai réglé pour qu’elle ne s’ouvre que vers deux heures du matin.

  • Vous aviez choisi qu’elle tenue ? demandai-je à présent, voulant visualiser la scène un peu mieux.

  • Je portais juste des sous-vêtements et des chaussures. En fait c’était assez proche de ta tenue de Sissy d’hier que j’ai vu en vidéo, mais en noir, pour mieux rester cacher. Un string, un porte-jarretelle qui était relié par des pinces à des bas noir résille, un soutien-gorge de dentelle où on voyait mes tétons et mes auréoles au travers. Des chaussures noires également avec des talons de huit centimètres. Tu arrives à t’imaginer ou tu veux que je t’envoie une photo de moi dans cette tenue, me demanda-t-elle alors qu’elle me voyait me mordre les lèvres et ma verge se relever, qui dans ma position ne pouvait se cacher.

Je voulais me branler. Elle le comprit et posa sa main dessus, tournant juste lentement, presque sans friction son pouce sur mon gland. J’en voulais plus.

  • Je m’imagine très bien, lui répondis-je inutilement, mais je ne refuserai pas la photo.

  • Je garai à voiture sur le parking, choisissant une place contre les arbres de la forêt pour me permettre d’y rentrer sans me faire voir, toujours dans le cas où des personnes seraient là à deux heures du matin. Je n’avais pas vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un coin à drogués ou à des rendez-vous érotiques en tout genre. Cela ajoutait à mon excitation. J’attendis en répétant dans ma tête comment je procéderai, visualisais chaque étape et m’assurais que je n’avais rien oublié. Je voulais m’installer de nuit, la lune étant presque pleine. Mais quand il n’y eut plus que ma voiture sur le parking, je décidai, malgré qu’il fît encore jour, de m’élancer. Je voulais être certaine de retrouver l’arbre que j’avais choisi. Je quittais la voiture pour entrer directement en forêt. Je passais par les bois plutôt que le chemin, qui longeant le lac avait visibilité jusqu’à l’autre bord sur des kilomètres. Mais avec les chaussures c’était difficile.

  • Tu n’en avais pas d’autres ? la tutoyai-je.

  • Non. Ni même de manteau. Je l’avais volontairement laissé dans la voiture. J’avais juste pris mon sac qui contenait pièce d’identité et téléphone en cas de problème plus quelques éléments comme la boite, la paire de menottes, des cordes, des pinces, une serviette… J’avais déjà introduit deux plugs vibrants devant et derrière et pour me déplacer je les avais enclenchés sur la petite puissance. J’avais même pensé à y mettre des piles neuves pour ne pas avoir de surprises. Je voulais qu’elles tiennent le plus longtemps possible. Je voulais vraiment souffrir ce soir-là. Je voulais avoir plusieurs orgasmes, nombreux, jusqu’à que je n’en puisse plus et que cela continue encore. Je m’étais fait le film que c’était un de mes amants, ayant découvert que je le trompais, qui m’avait mise dans cette situation. Si j’avais su la suite.

  • Ça s’est si mal passé ? questionnai-je pour la relancer alors que je la voyais s’éclipser dans son passé.

  • Au début, non. Exactement comme j’avais prévu. Ce n’était pas la première fois que je m’attachais en extérieur. Je n’ai pas paniqué avec les talons qui s’enfonçaient dans le sol. Je n’étais pas pressé. Il n’y avait personne et il était très peu probable, à cette heure, que quelqu’un ne vienne. Arrivée à mon arbre, je rajoutai des pinces sur les lèvres de ma chatte et sur mes tétons, ajouta-t-elle en mimant avec ses mains. Je ne les serrai pas trop fort, je savais que je devrais attendre plus de cinq heures .

  • Et vous vous êtes attachée ?

  • Oui. Je posai d’abord, au pied de l’arbre, derrière, la boite à clef. Ou plutôt je la laissai tomber au milieu des orties. J’avais choisi l’arbre pour cela. Des orties poussaient le long de son tronc sur toute sa partie arrière. Pour me libérer, quand la boîte s’ouvrira, je devais m’accroupir et fouiller dans les orties avec mes mains pour l’ouvrir, en extraire les clefs et me délivrer des menottes avec les doigts en feu. Cela m’excitait presque autant que la nuit que je devais passer.

  • Comment sauriez-vous que la boite serait ouverte. Elle ferait du bruit.

  • Non. J’avais bouché le petit haut-parleur avec de la mousse. Il ne s’entendait presque pas. Je n’avais ni lumière ni aucun appareil pouvant m’indiquer l’heure qu’il était. Je pourrais attendre plusieurs heures de trop ou au contraire, plonger plusieurs fois dans les orties en vain.

  • C’était sadique de votre part, commentai-je

  • Comme je te l’ai dit. J’ai beaucoup pratiqué et je me suis améliorée, au fur et à mesure, dans le thème de base de ma libération. Quand j’étais sûre que tout était prêt, je m’attachai les chevilles avec une corde qui passait derrière l’arbre. J’en fixai une aussi autour de ma taille, pour que je me frotte le cul contre le tronc lorsque je m’accroupirai. J’augmentais la vibration sur deux au niveau des deux plugs. Je pensais que la dernière puissance à trois durant toute une partie de la nuit cela aurait été trop. Je passai les mains derrière l’arbre et je m’attachai avec les menottes. Le nœuds des cordes étant devant, je ne pouvais plus les détacher non plus.

  • Alors tout se passait comme prévu ?

  • Oui. C’était la première fois que je m’attachais aussi longtemps, donc j’avais volontairement bu beaucoup pour avoir une envie de pisser. J’avais entendu parler du bien être que cela faisait aussi dans ce type de jeu. Je savais que dans cette position, si je ne pouvais me retenir, je ne risquais que l’humiliation et la honte. C’était excitant. D’ailleurs cela a commencé très bien. Alors que les plugs et les pinces agissaient de concert pour me donner des sensations et m’approchait de ma première jouissance, je déplaçais ma jambe qui s’ankylosait, bougeant l’un des plugs qui se positionna sur une zone plus sensible et me donna mon premier orgasme en moins d’une minute. Je voulais le repositionner vers un endroit plus tranquille, mais mon string, qui les maintenait, les poussa un peu plus dans mes orifices mouillées, opposant de moins en moins de résistance. C’était un des meilleurs plaisirs que j’ai eus et je savais qu’il me restait encore beaucoup de temps. Je regrettais presque de ne pas avoir osé mettre la position trois des plugs. Je recommencerai, je me le promis, avec cette puissance supplémentaire et probablement d’autres trucs. Je voulais savoir aussi ce que je ressentirais dans la durée avant d’élaborer un scénario suivant. C’est alors que j’ai entendu une branche se casser.

  • C’est là que çà s’est compliqué ?

  • Oui.

  • Ladyscar ?

  • Oui.

Lire la suite : Premières expériences et engrenages : Chapitre 94 : Confidence 2/3
Prochain chapitre : https://fessestivites.com/recit/199084
Publicité en cours de chargement